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"  D'accord. Je sais me débrouiller. Quand vous travaillez avec une crapule comme Théo, vous apprenez vite à vous sortir de n'importe quel pétrin. "

Il fit un sourire blasé en se demandant ce que ce dernier était entrain de faire.  Il reprit son air normal.

" Quoi qu'il en soit ne vous inquiétez pas et faites attention à vous... "




Pendant ce temps, Théo brûla toute ses lettres. Il regarda le feu dans la cheminé de son bureau. Le jeune homme attrapa de quoi écrire et commença à écrire une lettre à sa soeur. À l'intérieur, il disait qu'il trouvait ça affreux la manière dont elle parlait des juifs ect... Il la fit porter. Le brun parti ensuite pour la pologne.

Appoline lui sourit.

« Votre commandant est là... »

Lorsque le bateau fut parti, elle passa un coup de fil à son frère et raccrocha, l’air livide, pour reprendre la route. Le mariage devait avoir lieu dès le retour de son fiancé, dans un mois. C’en était fini d’elle.

Taylor reçu la lettre le lendemain matin. Elle haussa un sourcil. Elle ne comprenait pas pourquoi il lui écrivait ça. C'est comme si il avait écrit à Hitler mais avec le nom de la jeune femme.

Eddy soupira en voyant la lettre. A ce moment, la blonde entra, elle s’était seulement arrêté pour remettre de l’essence.

« Déjà de retour ? »
« Oui. »

Eddy s’approcha et lui dit pour la lettre de Théo. Cette dernière baissa les yeux et monta dans sa chambre.

Taylor regarda Eddy.

" Pourquoi il m'envoit ça ?"

Elle refusait de faire les liens.

Le brun la regarda et baissa les yeux.

« Ton frère... se rebelle... et il... te l’a envoyé pour être déporté... je suis vraiment désolé Taylor... »

Taylor inspira. 

" Je suis sûre qu'il a une idée géniale derrière la tête... qu'il a fait des calculs ou je sais pas quoi. Les alliés vont venir et le sauver !"

Elle le fixa. 

" Mais je ne comprends pas pourquoi il fait ça... il n'a jamais été altruiste... tout pour sa gueule."

Eddy la regarda.

« Et bien s’il n’a vraiment aucune empathie, ça lui évitera qu’on le decapite lorsque les nazis auront été vaincus... »

Il soupira, au moins il serait épargné lui.

La brune le regarda. Elle le serra dans ses bras.

" Je t'aime."



Quelques semaines plus tard, la sécurité des routes avait été renforcée car ils n'avaient pas mis la mains sur tous les évadés. Théo venait d'être destitué de son grade, dégradé militairement et condamné à mort de façon public et Hitler ne se fit pas prier pour voir ça. On ne sait comment, Théo réussi à voler l'arme d'un soldat et la pointa en direction du fürher. Avant que les gens qui le protégeaient intervienne, il lança:

" Personne ne bouge. Le moindre faux pas et je tire. "

Il regarda l'homme qui l'avait en joue.

" Quant à toi, tu peux toujours me tuer, je tirerai avant de mourir. Vous avez baffouer mon honneur et ça c'est quelque chose que je refuse. "

" Pour avoir libérer tant de juifs tu n'a aucun honeur, arrête tes sornettes et accepte ta mort." 

Le brun soupira. 

" Retirez mes menottes ou je tire."

Lorsqu'ils lui retirèrent, le brun souffla.

" C'est bon."

Il attrapa une arme de plus gros calibre qu'un des soldats lui lança. 

" Vous savez la sensibilité et moi ça fait deux mais quand j'apprends les expériences que vous faites sur des enfants juste parce qu'ils sont juifs ça me donnerait envie de cracher sur toute l'humanité. Si j'étais Dieu je me demanderais comment ça a pu tourner comme ca. Loin de moi l'intention de blasphémer."

Il s'approcha d'Appoline et la souleva comme un sac à patate en reculant vers la page.

" Au passage, je libère les agneaux égarés. Cette jeune femme n'a rien à faire là." 

Il envoya un coup de pied dans la porte pour l'ouvrir et lança avant de fermer la porte :

" Ah et pour informatio j'ai envoyé toutes les informations à vos cher amis Russe que vous avez si bien trahis. Aux anglais, aux français et j'ai aussi un correspondant aux États Unis."

Il sourit et déposa Appoline dans une voiture dans laquelle il monta. L'homme qui conduisait était un français qui était dans la résistance depuis longtemps et dans la salle d'execution il y en avait d'autres ainsi que des soldats anglais. Il regarda Appoline. 

" T'es pas la seule dans ce cas. Je me suis renseigné sur les autres jeunes femmes et les enfants aussi... Puis quelques généraux. Enfin j'en ai pas trouvé beaucoup qui méritaient d'avoir la vie sauve..."

Appoline le fixa longuement sans bouger, abasourdie. Soudain, elle se mit à rire, cherchant à le calmer par moment sans succès.

« « Je libere les agneaux égarés? » Je ne pense pas être une agnelle, je me trompe ? »

Elle finit par se calmer et lui envoya un coup dans Le Bras.

« Ça c’est pour les bêtises que vous avez faites. Je devrais vous sermonner vous savez! »

" Si vous en êtes une. "

Il lui sourit. 

" Mais je savais ce qui allait se passer. Tout était prévu. Bon aller maintenant vous allez divorcer et vous allez m'épouser hein... Puis on va faire revenir Johan ici parce que ça me fait chier de savoir qu'il est en amérique. "

Il regarda la route. 

" On est bientôt arriver." Lanca-t-il à Appoline. 

Ils passaient la frontière entre la France et l'Allemagne.

« Sachez que mon mariage a été retardé par la pagaille que vous avez créé donc je ne suis pas mariée. Ensuite votre demande en mariage est très spéciale et enfin, sachez pour votre gouverne, que je ne suis une agnelle. »

Elle gonfla les joues.

Théo sourit. 

"Mais c'est une demande en mariage comme une autre."

Il se pencha vers elle et lui murmura.

" Je suis sûr que c'est ce que vous voulez."

Il se redressa et lui frotta la tête.

" Vous êtes mignonne. Vous n'aviez rien à faire là bas."

Ils s'arrêtèrent devant une boutique. Théo sortit de la voiture pour aller acheter des vêtements et se changer. Il remonta dans la voiture.

" Demain on ira voir ma soeur et votre frère... Aujourd'hui on passera la nuit dans un hotel à Paris."

La blonde se sentit rougir légèrement. Elle inspira et retira son peigne pour lui montrer.

« Très bien, mais uniquement’ parce que vous avez tenu votre promesse. »

Elle retroussa les lèvres.

« D’accord... »

Théo lui sourit et l'embrassa sur le front. 

" Il vous va à merveille. "

La voiture s'arrêta devant un grand et bel immeuble. Il sortit et fit sortir la blonde. Il entra et alla dans une grande suite.

" Il y a deux chambre si tu veux dormir toute seule."

Il lui tendit une robe de chambre longue en coton rosée avec des froufrous. Il y avait aussi une jolie robe pour le lendemain.

Appoline inspira et prit la robe.

« Vous pourrez entrer dans cette pièce dans cinq minutes. »

Elle ferma la porte et retira son peigne.

" D'accord."

En attendant, retira sa veste, son veston et sa cravate et se lava les mains avant de se mettre à cuisiner. Son ventre gargouilla lorsqu'il respira l'odeur de la nourriture. Le jeune homme versa tout dans des assiettes. Il mit les deux entrées, plats et desserts sur deux plateau. Il en laissa un dans la cuisine et alla frapper à la porte de la blonde.

Appoline sortit.

« J’ai fini... »

Elle était totalement démaquillée, sentant uniquement le shampoing et gel douche. La blonde le regarda.

« Vous avez cuisiné? »

" Oui tenez c'est pour vous."

Il lui tendit le plateau.

" À moins que vous ne vouliez manger dans la salle à manger. Mais vous devriez vous reposer."

Il lui sourit. 

" Vous êtes très jolie sans artifices."

« M-Merci... »

La blonde prit le plateau et le regarda.

« Je vais manger avec vous... »

Elle alla s’installzr Avec.